Définition de l'ostéopathie

 

« L’ostéopathe, dans une approche systémique, après diagnostic ostéopathique,effectue des mobilisations et des manipulations pour la prise en charge des dysfonctions ostéopathiques du corps humain. Ces manipulations et mobilisations ont pour but de prévenir ou de remédier aux dysfonctions en vue de maintenir ou d’améliorer l’état de santé des personnes, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agent physique. »

 

Naissance de l'ostéopathie animale

 

Développée dans les années 60 aux États-unis par A.T.Still, l’ostéopathie animale est apparue en France dans les années 80. Celle-ci a été appliquée, dans un premier temps, aux chevaux avec notamment les travaux de Dominique Giniaux.
Cette médecine, dite médecine alternative, s’est développée ensuite à tout type d’animaux : Chiens, chats, nouveaux animaux de compagnie, bovins… Tout comme l’ostéopathie humaine, son efficacité n’est plus à prouver.

 

Définition de l’acte d’ostéopathie animale

 

L’acte d’ostéopathie animale est défini par le 12° de l’article L. 243-3 du code rural et de la pêche maritime comme : « les manipulations ayant pour seul but de prévenir ou de traiter des troubles fonctionnels du corps de l’animal, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agents physiques. Ces manipulations sont musculo-squelettiques et myo-fasciales, exclusivement manuelles et externes. Pour la prise en charge de ces troubles fonctionnels, les personnes réalisant des actes d’ostéopathie animale effectuent des actes de manipulations et mobilisations non instrumentales, directes et indirectes, non forcées »

L’ostéopathie est une science clinique : c’est une parfaite connaissance de l’Anatomie, de la Physiologie, ainsi que des différentes techniques manuelles et surtout de l’art de la palpation.

L’enseignement clinique permet à l’ostéopathe de poser son diagnostic. Il doit pouvoir exclure des pathologies qui ne sont pas de son ressort et diriger l’animal vers le vétérinaire. L’ostéopathe et le vétérinaire sont complémentaires. Les manipulations doivent se faire sans contrainte ni brutalité, il faut obtenir le consentement et la participation de l’animal.

La mise en œuvre des techniques de soins en ostéopathie animale va libérer les restrictions de mobilité et redonner à l’animal son équilibre et sa souplesse. Les principes fondateurs sont donc les mêmes que ceux de l’ostéopathie humaine, à la différence que les animaux ne sont pas dotés de langage pour pouvoir nous parler de leurs maux. Cependant, comme le disait Dominique Giniaux : « Le diagnostique est souvent perturbé par le langage ».